Quand Sandrine, mère du petit Nicolas, optimist de Belfort, rencontré sur l’IL de Vesoul, me propose de la dépanner pour compléter son équipage, j’accepte.
On ne vit qu’une seule fois, donc profitons-en.
Faut-il être un peu fou pour faire un aller/retour Briançon <-> La Rochelle pour deux jours d’entraînement sur Grand Surprise !
Pour ne pas changer à mes habitudes, mes vacances sont un vrai roman ! Quand j’ai pris mon billet de train, j’ai déjà intrigué le guichetier qui s’est posé plusieurs questions dont entre autres où est la gare de Montdauphin-Guillestre. Ensuite lorsque j’ai payé par chèque, pour une somme de plus de 100 euros, j’ai dû montrer deux pièces d’identité, j’ai choisi de montrer mes deux permis de conduire, voiture et fluvial. Comme ce sont deux permis roses, mon guichetier de Sélestat a regardé mes permis à deux fois !
L’aller fut train de nuit entre les Hautes-Alpes et Paris puis TGV pour la Rochelle (16 h de voyage). Le retour, ce fut train de nuit de La Rochelle à Marseille (où j’ai pu déjeuner avec ma sœur sur une terrasse) puis je suis retournée à Guillestre par le TER (6 h pour 180 km) soit 20 h de voyage.
Je suis arrivée le vendredi midi à La Rochelle, ce qui m’a permis de visiter … le Musée Maritime, le Musée des modèles réduits, le Musée des Automates et les différentes tours.
Au programme de l’entraînement : Réglages de voiles, manœuvres, manœuvres, et manœuvres. J’ai rarement fait un aussi bon entraînement sur habitable.
Nous étions 6 filles avec un entraîneur (Alexandre PALLU, régatier international sur 470). Le but des filles est de ne pas être ridicule au Championnat de France des entreprises sur Grand Surprise du 6 au 9 septembre 2007. Elles y sont invitées en tant qu’équipage féminin. Elles courent sous les couleurs d’Orange, entreprise pour laquelle elles travaillent.
Elles n’ont quasiment pas d’expérience de régates. Notre entraîneur avait une appréhension en voyant cette bande de filles qui parlaient plus chiffon que compétition.
Les progrès furent rapides et nous pûmes faire des manoeuvres de plus en plus techniques. Nous travaillâmes les passages de bouées, les envois de spi (en tribord, en bâbord), la navigation sans tangon, les affalages de spi (avec arrivée sur une marque en tribord ou en bâbord, avec sortie de la marque en tribord ou en bâbord), etc.
Nous avons aussi essayé de trouver les limites du bateau sous spi en travers amure. C’est très drôle de coucher le bateau…
Que du bon !
http://www.tacticvoile.com/anciensite/Carte_Regate.html
